Tout d'abord, il y a eu l'arrivée, le dimanche 13 septembre, à peine le temps de traverser le pont qui mène à Venise, après 10h de route, un peu par hasard, voilà ma première vue de Venise.
Le premier mot qui me vient est: surchargée.
La piazzale Roma, seule endroit accessible aux voitures, est envahie de bus, de voitures justement, et d'une tonne de gens.
Nous repartons vite, image furtive, et nous rejoignons le campaggio della Serenissima, à Padova. Venezia la serenissima donc.
NY, la ville qui ne dort jamais, Paris celle ville des amoureux, et Venise, la sérénissime.
Bref nous arrivons au camping, ou nous resterons peu, à peine le temps de se moquer, en bon français, des chaînes télés Italiennes, à cause du temps, ou devrais-je dire le déluge, le lundi et le mardi.
Une chute de pluie à peine croyable, des trombes d'eau, et un vent persistant.
Un temps qui n'enlève rien à la beauté de la ville, qui, je dois le dire, est hallucinante.
Je dirais même que les nuages noirs, et l'eau dégoulinant sur ses monuments lui donne un côté inquiétant très poétique. Un pur romantisme noir du 19eme.
Une espèce de lieu, coupé des années, où l'on aimerais juste être seul.
Et je réalise rapidement que si je ne me considère pas comme une des touristes qui m'exaspèrent, malgrès mon appareil photo en bandoulière, mon plan de la ville, et mes commentaires redondants, c'est bien que je vais y vivre ici. Un an.
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